microbiote femme enceinte

L'importance du microbiote chez la femme enceinte

Découvrez l'importance du microbiote chez la femme enceinte, prenez en soin autant que vous prendrez soin de votre bébé pour un confort digestif optimal.

Les bienfaits d’une alimentation saine pendant la grossesse ne sont plus à démontrer. Mais ce que l’on connait moins, c’est l’importance d’un microbiote équilibré chez la femme enceinte. Or, cette période particulière n’est pas sans conséquence sur les différentes flores (intestinale, vaginale et placentaire) de l’organisme. Adopter quelques bons réflexes peut favoriser un bon développement des bactéries commensales, tout en limitant les effets délétères de la dysbiose sur la future mère et son enfant. Le point avec Basal Nutrition.

Microbiotes et grossesse 

Si la flore intestinale est connue comme le principal écosystème de micro-organismes peuplant le corps humain, il existe d’autres microbiotes qui entrent en jeu durant la grossesse : le microbiote vaginal, mais aussi (moins connu) le microbiote placentaire. Composés de germes, virus, champignons et bactéries commensales, c’est-à-dire vivant en symbiose avec leur hôte, ces écosystèmes connaissent d’importantes modifications pendant la grossesse. Leur rôle ne doit pas être sous-estimé, de même que leur composition et leur développement au cours de ces neuf mois. 

Le microbiote intestinal 

En première ligne de l’immunité naturelle et au cœur des échanges de l’axe intestin/cerveau, le microbiote intestinal est voué à évoluer tout au long de la grossesse, principalement sous l’influence :

  • du terrain hormonal : l’augmentation du niveau d’œstrogènes n’est pas sans effet sur le microbiote. Ce dernier est composé en partie de bactéries ayant la capacité de moduler le terrain hormonal. Appelées « estrobolome », elles métabolisent les œstrogènes. Lorsque ces dernières sont présentes en trop grande quantité, elles entraînent des effets indésirables, comme des douleurs et des tensions mammaires. 
  • des facteurs extérieurs (stress, environnement) : une exposition prolongée au stress est bien sûr néfaste pour votre organisme et celui de votre enfant. Mais elle peut également générer un appauvrissement du microbiote, voire une dysbiose.
  • de l’alimentation : adopter une alimentation saine, variée, riche en nutriments et en fibres est indispensable durant la grossesse. C’est le meilleur moyen de prévenir le déséquilibre de la flore intestinale.

Le microbiote vaginal 

Le vagin possède également son microbiote. Celui-ci contribue à préserver l’immunité locale et lutter contre les petites infections, comme les mycoses. La flore vaginale n’est pas constituée des mêmes souches bactériennes que le microbiote intestinal, puisqu’il existe une prévalence des lactobacilles. Ces bactéries produisent de l’acide lactique, dont la principale propriété est d’entretenir un milieu acide inhospitalier pour les germes pathogènes.

L’équilibre de l’écosystème du microbiote vaginal est particulièrement important au cours de la grossesse, mais aussi de l’accouchement. En effet, dans le cadre d’un accouchement par voie basse, le nouveau-né est directement en contact avec la flore vaginale de la mère. La « rencontre » avec les bonnes bactéries lui permet de constituer son propre microbiote.

Cette étape décisive pour la santé et l’immunité de l’enfant à naître est malheureusement éludée en cas d’accouchement par césarienne. Plusieurs études ont démontré une augmentation du risque de maladies infectieuses et de terrain allergique (asthme, eczéma) chez les enfants nés par césarienne.

Tout n’est pas perdu pour autant : d’une part parce qu’un microbiote se développe chez le tout petit à travers le contact peau à peau avec la mère et plus largement avec l’environnement, d’autre part parce que les recherches récentes montrent qu’une partie de la flore intestinale de l’enfant peut se constituer in utero, contrairement aux idées reçues. 

Le placenta a aussi son microbiote

Le corps médical et scientifique a longtemps cru que le fœtus évoluait dans un milieu complètement stérile, protégé des éventuelles contaminations bactériennes.

On sait désormais que l’immunité est en partie conférée par le microbiote placentaire*. Le fœtus est donc en contact avec cet écosystème tout au long de son développement. Le microbiote placentaire ne joue pas uniquement le rôle de barrière contre les infections. Il est impliqué dans la délivrance de vitamines et nutriments, qui favorisent la croissance du fœtus.

 

Équilibrer son microbiote pendant la grossesse : un impératif 

Comme nous l’avons vu, la composition du microbiote maternel est influencée par différents facteurs, notamment l’alimentation. Tout déséquilibre peut entraîner des effets délétères pour la mère et l’enfant.

Par exemple, en cas de dysbiose, on observe une dégradation du microbiote. Au niveau vaginal, la diminution des populations de lactobacilles se traduit par une diminution des défenses immunitaires locales. Certaines souches ont alors toute latitude pour prendre le dessus. C’est le cas du champignon Candida, inoffensif tant qu’il ne prolifère pas et responsable de mycoses lorsque sa population augmente au détriment des autres souches. Or, les mycoses persistantes sont associées à un risque plus important d’accouchement prématuré et de contamination du bébé lors de l’accouchement par voie basse.

Et après ?

Quel que soit le mode d’accouchement, l’allaitement maternel favorise l’implémentation et le développement du microbiote chez l’enfant. Les « bonnes bactéries » présentes dans l’allaitement sont transmises au bébé. La qualité de la flore intestinale de la mère conditionne donc celle de son enfant.

Peut-on prendre des probiotiques pendant la grossesse ?

En dépit d’une alimentation équilibrée, riche en fibres et en nutriments, une dysbiose peut survenir au cours de la grossesse. Beaucoup de femmes enceintes craignent de prendre des compléments alimentaires. Cependant, la prise de probiotiques est non seulement sans risque pendant la gestation, mais également bénéfique. Ils peuvent notamment :

  • soulager les troubles du transit, comme la constipation fréquente durant la grossesse 
  • améliorer la qualité des microbiotes intestinal, vaginal et placentaire 
  • réduire le risque de mycose ou candidose vaginale

Cependant, il est essentiel de bien choisir les compléments alimentaires en privilégiant des produits naturels et efficaces. 

La cure HARMONY de Basal Nutrition est élaborée à partir de jus de fruit lacto-fermenté, et contient 10 milliards de souches probiotiques vivantes (Lactobacillus Rhamnosus, Lactobacillus Paracasei et Bifidobacterium Longum).

 

 

 

Pour un microbiote vaginal en pleine santé, découvrez également nos conseils pour prendre soin de sa flore intime 

 

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