pollution et microbiote

Quel est l'impact de la pollution sur le microbiote et la flore intestinale ?

Découvrez quels sont les liens étroits entre pollution et microbiote intestinal. Comment se préserver et prendre soin de soi ?
Pourquoi privilégier les repas faits maison ? Vous lisez Quel est l'impact de la pollution sur le microbiote et la flore intestinale ? 6 minutes Suivant 10 astuces pour soulager les ballonnements

Nous savons tous que la pollution est dommageable pour notre santé. Les particules fines peuvent déclencher ou aggraver des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. Mais on connaît moins l’impact négatif de la pollution sur le microbiote. Or, ce dernier constitue un mécanisme de défense crucial pour l’organisme. Découvrez quels sont les effets des polluants sur la flore intestinale et quels sont les gestes de prévention à mettre en place.

Les différents types de pollutions 

Le terme de pollution englobe plusieurs substances nuisibles pour l’homme et son environnement, qui peuvent contaminer l'air ambiant, mais aussi l’eau et les sols. La pollution atmosphérique, majoritairement causée par les émissions de gaz à effets de serre, est la plus difficile à maîtriser, notamment en milieu urbain. Elle est produite par les émissions de CO2 des véhicules thermiques, celles qui résultent des processus de transformations ou de fabrications industrielles et par les particules fines causées par la combustion des énergies fossiles. À moins de vivre en pleine nature, à distance de toute vie humaine, il est difficile, voire impossible d’échapper complètement à la pollution.


Or les polluants, tels que les particules fines et les métaux lourds, peuvent pénétrer dans notre corps par différents biais, quand nous respirons de l’air pollué ou ingérons des aliments contaminés par des résidus de produits chimiques. Même la peau n’est pas suffisamment perméable pour faire obstacle aux polluants. Une fois entrés dans l’organisme, ils se diffusent par le biais de la circulation sanguine et atteignent différents organes : poumons, reins, foie, cœur… et intestin.


Les effets de la pollution sur l’organisme

L'exposition régulière aux polluants présents dans notre environnement est susceptible de générer des réactions inflammatoires assez similaires à celles qui sont déclenchées par les allergènes. Ces réactions sont des défenses naturelles mises en œuvre par le système immunitaire pour lutter contre ses substances nocives. Au niveau des organes respiratoires, l’inhalation des particules fines et des gaz toxiques est susceptible de provoquer une irritation chronique qui se traduit par de la toux, un essoufflement et, dans les cas les plus graves, une insuffisance respiratoire.


À un niveau plus général, la pollution est responsable d’une majoration du stress oxydatif, impliqué dans le vieillissement prématuré des tissus.


Le microbiote n’est pas épargné par le contact avec les polluants. Jusqu’à récemment, il était difficile de faire le lien entre la pollution et la flore intestinale. Des chercheurs américains et français se sont penchés sur le sujet pour étudier l’impact des polluants sur l’écosystème de bactéries qui peuplent l’intestin :


  • Une étude menée sur l’homme aux États-Unis (Californie) a permis de conclure qu’une exposition prolongée à l’ozone pouvait conduire à une altération durable du microbiome, impactant jusqu’à 128 souches bactériennes1.

La pollution n’est pas le seul facteur pouvant causer une dysbiose, mais il peut augmenter les risques de déséquilibres du microbiote, notamment lorsqu’il est associé au stress et à une alimentation pauvre en nutriments et en fibres.


Les déséquilibres du microbiote intestinal peuvent avoir des répercussions sur la santé, à court terme et sur le long terme. Des symptômes comme les troubles digestifs, les maladies inflammatoires, le diabète de type 2, mais aussi la dépression sont associés à l’appauvrissement de la flore intestinale.


Comment limiter les méfaits de la pollution ?

Les personnes qui vivent dans un environnement urbain sont régulièrement exposées à la pollution, mais certaines habitudes peuvent réduire significativement l’impact des polluants sur l’organisme et plus particulièrement sur le microbiote :


  • Faire attention à son alimentation : cela implique non seulement de choisir des produits de qualité, bio ou sans pesticides, mais aussi de réduire sa consommation de produits industriels raffinés ou transformés. D’autant plus que les procédés de fabrication de ces derniers sont également des sources de pollution.
  • Restaurer son microbiote grâce à des cures de probiotiques : composées de jus de fruits et de légumes fermentés enrichis avec plus de 10 millions de souches macrobiotiques, les cures HARMONY et DIGESTY renforcent la flore intestinale. Une cure à chaque changement de saison est recommandée pour prévenir la dysbiose.
  • Lutter contre la pollution de l’air intérieur : contrairement aux idées reçues, l’air ambiant des bureaux et habitations peuvent être aussi pollués que l’air extérieur. L’utilisation de certains produits ménagers et chimiques est responsable d’une diminution de la qualité de l’air intérieur. Veillez à aérer régulièrement vos locaux ou votre logement pour éliminer les particules néfastes.
  • Éviter le tabagisme actif… et passif : c’est la logique même, puisque la cigarette contient des centaines de polluants particulièrement dangereux, notamment pour les jeunes enfants.
  • Se mettre au vert : changer d’environnement pour être davantage en contact avec la nature, ne serait-ce que quelques heures par semaine, peut réduire l’exposition globale aux polluants. Même en ville, il existe des espaces verts et des bois propices aux moments de détente, aux promenades et à la pratique d’une activité physique. 


Saviez-vous que les probiotiques peuvent aussi vous aider à sauvegarder et préserver votre système immunitaire ? Découvrez leurs effets dans notre article consacré à ce sujet

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