Renforcer son système immunitaire

Tout savoir pour comprendre et renforcer son système immunitaire

Savez-vous comment fonctionne le système immunitaire ? Découvrez quels sont les réflexes à adopter pour renforcer son système immunitaire.
Le rôle du microbiote sur le système immunitaire Vous lisez Tout savoir pour comprendre et renforcer son système immunitaire 6 minutes Suivant Comment booster son système immunitaire ?

À la fois complexe et particulièrement bien rodé, le système immunitaire a pour fonction de préserver l’organisme contre les virus et les germes pathogènes. Mais savez-vous comment il fonctionne concrètement et quels sont les bons réflexes à adopter pour le renforcer ? BASAL Nutrition vous explique tout !

L’immunité : qu’est-ce que c’est, au juste ?

Le système immunitaire est un peu comme un veilleur de nuit qui guette une éventuelle intrusion malveillante. On peut résumer son rôle comme un ensemble de mécanismes déclenchés pour protéger les organes du corps humain contre les risques infectieux : bactéries, germes, virus, mais également champignons et parasites. En présence de ces corps étrangers, aussi appelés « antigènes », il réagit pour mobiliser l’ensemble des forces dont il dispose pour éradiquer les intrus.

Il faut savoir que nous sommes quotidiennement exposés à des milliers de germes pathogènes. Il ne serait pas concevable de lutter contre chacun d’entre eux, au risque d’épuiser complètement ses ressources.

Le premier rôle du système immunitaire consiste donc à faire barrière pour empêcher les agents pathogènes de pénétrer dans l’organisme. Il est possible de distinguer trois types de défenses naturelles :

  • Les défenses physiques, comme la peau et les muqueuses.
  • Les défenses chimiques, incluant certaines sécrétions (mucus, salive).
  • Les défenses biologiques, comme le microbiote intestinal constitué de micro-organismes qui joue un rôle crucial dans l’immunité, en bloquant le passage des germes délétères et en renforçant l’imperméabilité de la muqueuse intestinale.

En dépit de leur efficacité, les barrières naturelles de l’organisme ne sont pas infaillibles. Il arrive qu’un agent pathogène parvienne à traverser les obstacles et à « attaquer » un ou plusieurs organes en se développant à leur détriment. Mais le corps dispose d’autres ressources pour combattre les envahisseurs, comme les cellules immunitaires.

On peut distinguer deux grandes catégories d’immunité, qui correspondent à des mécanismes de défense différents :

  • L’immunité innée entraîne une réaction rapide en cas d’intrusion par des agents pathogènes. Elle déploie une capacité de détection presque immédiate, mais peu affinée. C’est ce qui explique les réactions inflammatoires en présence d’un allergène ou d’un corps étranger, comme un greffon.
  • L’immunité adaptative est plus perfectionnée, dans la mesure où elle possède une véritable mémoire des antigènes rencontrés. Les principaux acteurs de l’immunité adaptative sont les lymphocytes T et B, qui siègent au niveau des ganglions lymphatiques. Ils sont capables de reconnaître un agent pathogène après une précédente exposition et de les détruire beaucoup plus rapidement.

Sommes-nous tous égaux en matière d’immunité ?

Le système immunitaire, à l’instar des différents mécanismes chimiques ou biologiques du corps, peut s’affaiblir dans différentes circonstances. Si l’immunité est en plein développement chez les jeunes enfants et a tendance à diminuer chez les personnes âgées (on parle d’ « immunosénescence »), certains événements extérieurs sont susceptibles de l’altérer chez des adultes en bonne santé. L’exposition récurrente au stress, la fatigue, une carence en nutriments, mais également une dysbiose (diminution qualitative et quantitative du microbiote) peuvent être à l’origine d’une immunité moins performante. 

Les symptômes d’une altération du système immunitaire se traduisent par des infections récurrentes, une cicatrisation plus longue des petites plaies et une fatigue chronique. Une sensibilité plus grande aux levures et aux champignons, révélée par des mycoses répétées, est parfois le signe d’un déséquilibre immunitaire. Toutefois, cet état est généralement réversible, lorsqu’il n’est pas pathologique, c’est-à-dire lié à une maladie chronique. De plus, il est possible d’agir en prévention pour améliorer ses défenses naturelles.

Comment renforcer ses défenses immunitaires ?

Une immunité de fer passe par une bonne hygiène de vie. Une alimentation saine et diversifiée permet de couvrir les besoins de l’organisme en micronutriments, tandis qu’une activité physique régulière facilite le drainage et l’élimination des toxines. Il est essentiel de veiller à dormir suffisamment et à réduire l’exposition au stress en pratiquant des exercices de relaxation ou en prenant le temps de se détendre. Tous ces gestes contribuent à consolider le système immunitaire, mais ne permettent pas de pallier un déficit interne, comme l’altération du microbiote intestinal ou les réactions inflammatoires excessives.

Prendre soin de son microbiote, pour être moins souvent malade

Comme nous l’avons vu plus haut, la muqueuse intestinale et le microbiote sont fortement impliqués dans les processus immunitaires. Lorsque l’on sait que plus de 70 % des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin, on peut en déduire que cet organe joue un rôle clé dans les modes de défense de l’organisme. Il est largement secondé par le microbiote intestinal, composé d’un écosystème étendu de « bonnes bactéries », qui entrent en compétition avec les germes potentiellement néfastes. 

Or, cette flore – aussi efficace soit-elle – se démarque par une relative fragilité. La prise répétée ou prolongée d’antibiotiques, une alimentation majoritairement industrielle, la fatigue ou les épisodes d’anxiété suffisent à dérégler ce système de protection.

Il existe plusieurs moyens de soutenir la flore intestinale :

  • Développer la diversité et la densité du microbiote grâce à un apport en probiotiques : ces micro-organismes agissent en affinité avec la flore pour développer celle-ci. Pour une complémentation efficace, il est recommandé de choisir soigneusement ses probiotiques. Les aliments proposés dans le commerce, comme les yaourts enrichis et les boissons fermentées, n’apportent généralement que quelques souches, parfois difficiles à identifier. Opti’Biote Harmony est un jus de fruits et légumes lacto-fermenté qui contient 10 milliards de souches microbiotiques vivantes. Une cure à chaque changement de saison est idéale pour booster ses défenses immunitaires et réduire la prévalence des affections hivernales et des allergies printanières.
  • Nourrir et favoriser la croissance du microbiote en intégrant les prébiotiques à son régime alimentaire. Les prébiotiques constituent le terreau indispensable à la croissance de la flore intestinale. Il s’agit essentiellement des aliments riches en fibres, comme les graines de lin, le lupin, l’épeautre, l’avoine, ainsi que certains fruits et légumes.


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