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Alimentation et peau : comment l'alimentation peut-elle impacter la santé de la peau ?

Savez-vous que votre bien-être et votre alimentation sont liés ? Et si votre alimentation et votre peau l'étaient également ? Découvrez comment ce que vous mangez interagit avec votre peau.
Comment votre microbiote peut-il favoriser une perte de poids ? Vous lisez Alimentation et peau : comment l'alimentation peut-elle impacter la santé de la peau ? 6 minutes Suivant 10 changements d'habitudes alimentaires… qui vont vous changer la vie

Si les rapports entre l’alimentation et le bien-être de l’organisme sont avérés, qu'en est-il de notre peau ? Faut-il manger des carottes pour avoir bonne mine ou éviter le chocolat lorsque l’on a de l’acné ? En réalité, la relation entre ce que nous mangeons et notre enveloppe extérieure est bien plus complexe. Découvrez de quelle manière alimentation et peau sont liées et quels sont les ingrédients à privilégier. 

Quelles sont les fonctions de la peau ?

La peau est composée de trois « couches » superposées : l’hypoderme, le derme et l’épiderme. Si elle est avant tout connue pour être l’organe du toucher, elle revêt bien d’autres fonctions :

  • Protection de l’organisme : la « barrière cutanée » limite l’impact des agressions extérieures, comme les UV, le vent et la pollution.
  • Immunité : la peau empêche les virus, les germes et les bactéries de pénétrer dans l’organisme. Elle s’appuie également sur le microbiote cutané (ou flore cutanée) pour lutter contre les agents pathogènes… mais nous y reviendrons plus tard.
  • Régulateur thermique : grâce à certains mécanismes, comme la transpiration ou l’horripilation (mécanisme appelé communément « chair de poule »), elle régule la température du corps.

De plus, la peau fait partie des organes émonctoires, c’est-à-dire qu’elle joue un rôle dans l’évacuation des toxines.

Une alimentation équilibrée, pour une peau en pleine forme

Comme tous les organes, la peau a besoin d’être « nourrie ». Les nutriments essentiels sont acheminés vers les cellules du derme et de l’épiderme par le biais d’un réseau de capillaires sanguins. Pour rester souple et hydratée, elle a besoin d’eau, de lipides, de protéines, de sels minéraux et d’oligo-éléments.

Ces éléments sont essentiels pour favoriser le renouvellement des cellules cutanées et une bonne cicatrisation des tissus.

Adopter une alimentation équilibrée et boire suffisamment d’eau au cours de la journée (au moins 1,5 litre) permet donc de conserver une peau en pleine santé. Mais d’autres réflexes peuvent également avoir un impact positif : réduire sa consommation de sucres rapides, consommer des aliments riches en antioxydants et inviter prébiotiques et probiotiques au menu. Nous allons voir pourquoi.

Les effets des pics de glycémie sur la peau

Le sébum est une substance huileuse naturellement produite par la peau, plus précisément au niveau des glandes sébacées. Son rôle est de retenir l’eau à la surface de l’épiderme et, par là même, de maintenir son hydratation. Présent en trop grande quantité (sous l’influence des bouleversements hormonaux notamment), il peut boucher les pores et être l’une des composantes de l’apparition d’imperfections cutanées. Produit en trop faible quantité ou éliminé par des nettoyages agressifs, il ne joue plus sa fonction première. La peau peut alors devenir sèche et rugueuse, voire inconfortable.

Quel lien peut-il exister entre le sébum et l’alimentation ? Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas parce que l’on mange gras que la peau devient plus grasse. En revanche, les pics d’insuline ont un impact indirect sur la production de sébum.

Les aliments à indice glycémique élevé, comme le sucre raffiné ou le pain blanc, entraînent une augmentation brutale du taux d’insuline. Or, l’une des propriétés de l’insuline est de stimuler la production de certaines hormones : les androgènes. Ces derniers jouent un rôle sur le flux de sébum, ce qui se traduit par une peau plus grasse et, bien souvent, des imperfections. Cela ne signifie pas nécessairement que manger du sucre quotidiennement vous donnera des boutons. En revanche, ce mécanisme peut aggraver les poussées en cas de terrain acnéique ou d’hypersensibilité aux androgènes.

En réduisant au maximum le sucre raffiné et les aliments ultra-transformés, vous devriez constater des bénéfices sur l’état de votre peau.

Les antioxydants et la peau

Pour se défendre contre la prolifération des radicaux libres responsables en grande partie du vieillissement cutané, la peau a une arme secrète : les antioxydants. Comme leur nom l’indique, ces molécules permettent de lutter contre le processus d’oxydation à l’origine de la dégradation des cellules. Elles agissent à différents niveaux en réduisant les poussées inflammatoires, en limitant la formation des rides et en atténuant les signes du vieillissement, comme la perte d’élasticité.

La bonne nouvelle, c’est qu’on trouve des antioxydants dans de nombreux aliments, par exemple :

  • Vitamine C : brocolis, épinards, poivrons, oranges, kiwis.
  • Lycopènes : tomate, pastèque, papaye, pamplemousse.
  • Caroténoïdes : patate douce, curcuma, carottes.
  • Flavonoïdes : thé noir et vert.
  • Catéchines : raisin, thé vert.

Le rôle des probiotiques et des prébiotiques

Comme les intestins, la peau est peuplée de micro-organismes qui forment le microbiote cutané ou flore cutanée. Cet écosystème, à l’instar du microbiote intestinal, agit en symbiose avec l’organisme.

Il permet de renforcer la fonction « barrière » de la peau et empêche la pénétration de germes indésirables. Essentiellement composée de bactéries, la flore cutanée est au cœur de l’équilibre de la peau. En cas de modification ou d’altération, les effets se font immédiatement ressentir. La peau résiste moins à la prolifération des germes et se défend par des réactions inflammatoires en chaîne. Les personnes sujettes aux troubles cutanés peuvent constater une gêne accrue, comme des démangeaisons, des sensations de tiraillement ou des rougeurs.

Les probiotiques n’agissent pas uniquement sur le microbiote intestinal. Ils peuvent également préserver la flore cutanée et, à plus grande envergure, le microbiome dans son ensemble. Ce n’est pas sans raison que certaines marques de cosmétique ont intégré certaines souches issues des lactobacilles dans leurs produits de soin du visage ! On trouve les probiotiques dans des aliments comme le kéfir, le kombucha et les produits laitiers fermentés. Mais les souches contenues dans ces produits sont difficiles à identifier et doser. De plus, les levures sont parfois présentes en grande quantité. Or, elles sont mal tolérées par certaines personnes. La cure Harmony, riche en souches vivantes et actives (lactobacillus et bifidobacterium) garantit une couverture optimale de vos besoins.

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Quant aux prébiotiques, ils sont également indispensables pour favoriser une bonne croissance du microbiome puisqu’ils nourrissent les « bonnes bactéries » qui le constituent. Les principales sources de prébiotiques sont les fibres alimentaires, que l’on trouve dans les légumineuses, les céréales complètes et les graines. Découvrez nos préparations culinaires, riches en fibres variées, en minéraux et en protéines végétales.

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S’ils peuvent vous aider à garder une peau en pleine santé, les probiotiques et les prébiotiques possèdent bien d’autres atouts. Découvrez comment les utiliser pour profiter de tous leurs bienfaits.

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