microbiote et santé mentale

Le lien étroit entre microbiote et santé mentale

Découvrez l'influence du microbiote sur la santé mentale. Informations sur la relation intestin-cerveau et conseils pour favoriser un bien-être mental.

Si l’existence d’un axe intestin-cerveau est désormais avérée, les liens qui unissent le microbiote et le psychisme ne sont pas encore totalement élucidés. Les corrélations entre la flore intestinale et la santé mentale ont été mises en lumière assez récemment, grâce à la multiplication des travaux de recherche sur ce sujet. Ces pistes, si elles restent encore à explorer, s’affirment comme des opportunités pour mieux comprendre, mais aussi mieux traiter les troubles psychiques tels que la dépression, l’anxiété et le stress. Quelle est l’origine de la connexion entre les micro-organismes qui peuplent l’intestin et notre humeur ? Comment cette liaison s’effectue-t-elle ? Le point avec Basal Nutrition.

Le cerveau et l’intestin : des vases communicants

Loin d’être étrangers l’un à l’autre, l’intestin et le cerveau ont de nombreux points communs. La composition même du tube digestif est le reflet de cette connivence, puisqu’il contient près de 200 millions de neurones, qui forment le système nerveux entérique. Des caractéristiques qui valent à l’intestin le surnom de « deuxième cerveau ».

La question est de savoir comment s’établit la communication entre ces deux organes. Et la clé se trouverait du côté du microbiote, cet écosystème formé de milliards de micro-organismes tapissant la paroi intestinale. Depuis plus d’une décennie, les chercheurs s’intéressent de près aux interactions qui régissent le système nerveux et les bactéries commensales. Des recherches menées au sein de l’Institut Pasteur, conjointement avec le CNRS et l’INSERM, ont abouti à plusieurs découvertes qui attestent des liens entre le cerveau et le microbiote. Les résultats, publiés dans la revue Science du 15 avril 2022 (1), sont sans équivoque : les bactéries intestinales sont capables d’influencer le système nerveux en envoyant des signaux interprétés au niveau cérébral. Ces « messages » portent, par exemple, sur la sensation de satiété ou la régulation de la température corporelle et sont directement acheminés aux neurones situés dans l'hypothalamus.

Cette communication peut s’orchestrer de différentes façons. Par exemple, le microbiote produit des muropeptides bactériens, sortes d’intermédiaires qui transmettent les signaux au cerveau en empruntant la circulation sanguine. Mais surtout, elle est bidirectionnelle. Autrement dit, les fonctions cérébrales ont également la capacité d’influencer la fonction digestive.

Il a déjà été démontré que le stress, qui équivaut à un signal d’alerte émis par le cerveau en réponse à des stimuli extérieurs, pouvait avoir des conséquences délétères sur le système digestif. Une exposition régulière au stress peut en effet entraîner une constipation chronique ou, au contraire, des diarrhées répétées. Avoir mal au ventre avant un examen, un entretien d’embauche ou un rendez-vous important est un phénomène courant. On peut en conclure que les micro-organismes qui vivent dans notre intestin sont à la fois des émetteurs et des récepteurs.

De l’échange d’informations aux connexions émotionnelles, il n’y a qu’un pas… aisé à franchir. 

En 2015, un groupe de chercheurs a réalisé des expérimentations sur des rongeurs pour démontrer la prévalence du système nerveux entérique et plus spécifiquement du microbiote sur le psychisme (2). Les expériences menées ont mis en exergue l’existence d’un changement comportemental directement lié à l’absence ou l’appauvrissement de la flore intestinale. Dans la cohorte de souris élevées en milieu stérile, donc privées de microbiote, des symptômes proches de la dépression ont été détectés.

Dysbiose et troubles psychiatriques

Si chaque individu est doté d’un microbiote intestinal, apparu dès la naissance et développé au fil des années, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. La flore intestinale est particulièrement fragile et de nombreuses situations peuvent mener à une rupture d’équilibre. C’est ce que l’on appelle en termes scientifiques la « dysbiose ». Au regard des recherches menées ces dernières années, l’appauvrissement de l’écosystème bactérien apparaît comme un catalyseur de troubles psychiques. Sans en être entièrement responsable, un microbiote altéré est susceptible de fragiliser l’équilibre émotionnel.

Or, certaines mauvaises habitudes s’avèrent particulièrement délétères pour la flore intestinale : alimentation déséquilibrée, la consommation excessive d’aliments ultra-transformés, tabagisme, consommation excessive d’alcool et sédentarité. La prise répétée et durable d’antibiotiques peut également éliminer les bactéries commensales au profit de souches opportunistes.

Dans ce contexte, il est facile d’en déduire que la communication entre le cerveau et l’intestin risque d’être remise en question, générant troubles de l’humeur, stress et anxiété.

Bien nourrir son microbiote : une solution pour un moral au beau fixe ?

Vous l’avez sans doute remarqué : notre alimentation a une influence globale sur nos fonctions vitales, notre énergie et notre bien-être. Les ingrédients transformés qui ont peu à peu remplacé les aliments bruts consommés par nos aïeuls ne sont peut-être pas complètement étrangers à l’augmentation des troubles psychiques que l’on observe dans les pays industrialisés. 

Pour se développer, le microbiote a besoin d’être « nourri » par un apport suffisant en fibres. On trouve ces dernières dans les fruits et légumes, mais également les légumes secs et les céréales à grains entiers.

Au contraire, l’excès d’acides gras trans et de sucres raffinés a pour effet de modifier la qualité du microbiote. Changer ses habitudes alimentaires n’est pas toujours facile. Le manque de temps ou de motivation est souvent à l’origine de repas industriels pris sur le pouce. Pour allier plaisir et santé, vous pouvez utiliser les préparations Basal riches en fibres, vitamines et minéraux. Laissez-vous inspirer par nos recettes saines et gourmandes.

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Pallier les effets de la dysbiose avec des probiotiques

En cas de dysbiose avérée, le rééquilibrage alimentaire ne suffit pas puisque la flore est déjà trop appauvrie pour se régénérer. Une cure de probiotiques peut alors s’avérer salutaire. À ce stade, il est essentiel de rééquilibrer la flore intestinale par un apport de souches bactériennes de qualité, comme les lactobacilles. La cure Harmony de Basal Nutrition cible l’enrichissement de l’écosystème intestinal à travers un apport de 10 milliards de souches probiotiques vivantes activées par lactofermentation. 

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Saviez-vous que le bonheur se trouve (aussi) dans notre assiette ? Vous aimeriez en savoir plus sur les liens entre l’alimentation et l’humeur ? Découvrez quels ingrédients choisir pour retrouver un moral au beau fixe. 

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