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Utiliser les probiotiques pour le syndrome de l'intestin irritable

Le syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle est un mal moderne qui touche de nombreuses personnes en France. Encore mal connue et difficile à diagnostiquer, cette pathologie peut être soulagée par un régime alimentaire adapté et par le recours aux probiotiques. Certaines souches ont démontré leur efficacité pour soulager les symptômes durablement. Le point sur les probiotiques à utiliser pour le syndrome de l’intestin irritable avec BASAL Nutrition.
Que manger en hiver ? 8 conseils pratiques pour garder son tonus Vous lisez Utiliser les probiotiques pour le syndrome de l'intestin irritable 6 minutes Suivant Syndrome de l'intestin irritable : que manger ?

Le syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle est un mal moderne qui touche de nombreuses personnes. En France, on estime sa prévalence moyenne dans la population à 10 %. Encore mal connue et difficile à diagnostiquer, cette pathologie peut être soulagée par un régime alimentaire adapté. D’autres options de traitements naturels sont possibles, comme le recours aux probiotiques. Certaines souches ont démontré leur efficacité pour soulager les symptômes durablement. Le point sur les probiotiques à utiliser pour le syndrome de l’intestin irritable avec BASAL Nutrition.

Comment le syndrome de l’intestin irritable se manifeste-t-il ?

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) doit être distingué du simple mal de ventre, accompagné ou non de constipation passagère. Il s’agit d’une pathologie récurrente, qui se manifeste par des douleurs prolongées (au moins une fois par semaine), des sensations de ballonnements, des flatulences, ainsi qu’une accélération ou un ralentissement du transit (souvent, les patients se plaignent d’épisodes de constipation qui alternent avec de la diarrhée). Il peut avoir d’importantes répercussions sur la qualité de vie et entraîner une gêne sociale au quotidien. Il est donc préférable de le prendre en charge dès son apparition. 

Quel est le rapport entre le SII et la dysbiose ?

Pour bien comprendre les liens existant entre la perturbation de la flore intestinale et la survenue de symptômes évocateurs d’un SII, il faut s’intéresser de près au rôle du microbiote. Composé de centaines de milliards de micro-organismes, celui-ci joue un rôle critique dans le fonctionnement du système digestif : assimilation des nutriments, fermentation, synthèse de vitamines et d'acides aminés, absorption des acides gras. Les bactéries qui forment cet écosystème ont la capacité de dégrader les aliments que l’intestin ne sait pas digérer lui-même, notamment les fibres présentes dans la plupart des fruits et légumes, les légumineuses et les céréales complètes. Lorsque l’équilibre du microbiote est rompu (dysbiose), l’organisme ne parvient plus à digérer correctement les fibres. Cela se traduit par des douleurs abdominales, des flatulences excessives, des ballonnements et des troubles du transit, comme la constipation ou la diarrhée chronique.

De plus, le microbiote joue un rôle protecteur en renforçant la barrière intestinale et en détruisant une partie des germes pathogènes, susceptibles de déclencher une réaction immunitaire et la survenue de mécanismes inflammatoires. La dysbiose est souvent associée à une inflammation chronique du côlon, ce qui peut déclencher ou aggraver un SII.

La dysbiose est également un phénomène à prendre en compte dans le traitement de la colopathie fonctionnelle, car elle peut retarder la guérison des personnes touchées. C’est un véritable cercle vicieux qui s’installe : l’approche la plus courante pour soigner le SII consiste à évincer les aliments fermentescibles, dont font partie les fibres. Or, ces derniers représentent la principale source de développement des micro-organismes qui composent le microbiote. Un régime sans FODMAPS (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides, And Polyols) sur le long terme n’est donc pas sans conséquences sur la flore intestinale. Il peut paradoxalement provoquer une dysbiose, qui elle-même favorise le terrain d’apparition du SII.

La médecine allopathique mène vers la même impasse. L’utilisation des antibiotiques au long cours entraîne une destruction de la flore et, par là même, une baisse quantitative et qualitative des bactéries. Le soulagement n’est donc que temporaire !

Quels sont les probiotiques recommandés en cas de SII et comment les utiliser ?

La prise de probiotiques dans le cas d’un syndrome de l’intestin irritable peut être salutaire à différents niveaux. Des études ont démontré une réduction de symptômes, notamment en ce qui concerne les douleurs abdominales, l’accumulation de gaz intestinaux et les troubles du transit.

Cependant, il faut comprendre que les probiotiques ne présentent pas tous la même efficacité dans le cadre d’un SII. Certaines souches sont plus actives que d’autres. La forme des compléments alimentaires et leur dosage peuvent également altérer leurs performances dans cette indication.

Les bactéries lactiques issues de la famille des Lactobacilles font partie des probiotiques qui semblent les plus appropriés pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable.

La cure DIGESTY est une alternative alimentaire, plus précisément une boisson lactofermentée  concentrée en souches microbiotiques reconnues comme saines par l'EFSA (European Food Safety Authority).

BASAL Nutrition a sélectionné et activés par lactofermentation 3 souches de probiotiques sélectionnées pour leur qualité et leurs bienfaits :

  • Lactobacillus rhamnosus : cette bactérie lactique de la famille des Lactobacilles est retrouvée à l’état naturel dans le corps humain. Elle est présente dans la flore intestinale ou vaginale. Elle est issue de la fermentation lactique des produits de consommation courante, comme les yaourts fermentés. Elle agit à la fois sur la constipation ou la diarrhée en optimisant la motricité intestinale.
  • Lactobacillus paracasei se démarque par sa résistance aux acides gastriques et sa capacité à s’adapter à l’environnement du système digestif. Elle renforce l’immunité intestinale en réduisant l’adhérence des germes pathogènes au niveau de la muqueuse et en optimisant la résistance de cette dernière.
  • Le Lactobacillus acidophilus, naturellement présente dans le lait maternelle, possède une grande capacité à adhérer à la muqueuse intestinale, favorisant ainsi une activité de longue durée. Son utilisation dans le cadre d’un SSI est intéressante, car elle peut aider à réduire les ballonnements, les maux de ventre et les dysfonctionnements du transit.

Dans le contexte d’un SII, les probiotiques doivent être utilisés au bon moment. Leur prise sera idéalement différée en cas de traitement antibiotique (les souches implantées seraient alors détruites par le médicament). De même, il est préférable d’attendre la réintroduction progressive des prébiotiques qui nourrissent le microbiote, à savoir les fibres (cf. nos préparations culinaires riche en fibres et les aliments fermentés). Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin, nutritionniste, naturopathe en cas de doute. Si vous souffrez de colopathie fonctionnelle, votre praticien saura vous orienter vers les différentes options de traitement adaptées à votre situation.

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Quant à la durée de la cure, une prise quotidienne pendant environ 4 semaines permet d’aider au rééquilibrage du microbiote. Il est possible de renouveler la cure probiotique 3 à 4 fois par an, par exemple lors des changements de saison ou après la prise d’antibiotiques, pour éviter les effets délétères d’une dysbiose.

Saviez-vous que la santé du microbiote passe aussi par l’assiette ? Découvrez les meilleurs aliments pour stimuler et développer la flore intestinale.

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