Cela ne vous a pas échappé, la nature obéit à des cycles. À chaque entrée dans une nouvelle saison, des modifications perceptibles s’observent et elles ne concernent pas uniquement la météo. Ainsi, les journées s’allongent ou se raccourcissent, induisant des changements de rythme. Qu’en est-il de notre organisme et comment parvient-il à s’adapter ? Découvrez les effets sur le corps des changements de saisons et quelques astuces pour vivre sereinement ces petits bouleversements.
L’horloge biologique se dérègle
Saviez-vous que notre horloge biologique se régule en partie en fonction de l’ensoleillement ? L’alternance entre le jour et la nuit permet à l’organisme de se synchroniser : la lumière est un signal d’éveil, tandis que l’obscurité induit les conditions propices au sommeil. Or, la luminosité change selon les saisons. Passer de l’été à l’automne, puis de l’hiver au printemps, peut donc générer un « décalage interne » temporaire qui perdure le temps que notre corps prenne ses marques.
Les changements de saison sont propices à la fatigue
La fatigue aux changements de saison n’est pas l’apanage de l’hiver et de la baisse des températures. Le printemps, signe de renouveau et de renaissance de la nature, peut également engendrer une sensation d’épuisement. Plusieurs causes en sont à l’origine. Durant l’hiver, le système immunitaire est particulièrement sollicité pour aider le corps à résister aux petites infections. Même si l’homme n’hiberne pas, son métabolisme se ralentit. Il est donc nécessaire de « relancer la machine », ce qui nécessite, là encore, un temps d’adaptation.
Enfin, il n’est pas rare de ressentir une fatigue plus importante après avoir été longtemps sédentaire. Certains organes, comme le foie et les reins, peuvent être surchargés par les excès alimentaires liés aux fêtes de fin d’année et aux grignotages plus fréquents. Si l’été est souvent associé à un regain de vitalité, la chaleur monopolise également beaucoup d’énergie. Le corps doit s’habituer à des températures élevées, parfois inconfortables, qui engendrent de la somnolence en journée et des difficultés d’endormissement la nuit.
Les défenses naturelles sont mises à rude épreuve
Chaque changement de saison peut être perçu comme une « petite agression » qui induit une plus grande fragilité de l’organisme. Ce dernier est focalisé sur la nécessité d’augmenter ou abaisser la température corporelle et doit faire face aux changements de rythmes : ses défenses s’amenuisent. C’est pour cette raison que les virus frappent plus souvent (et plus fort) lors de ces périodes de transition.
La déprime saisonnière s’installe
Les mécanismes de la dépression saisonnière ne sont pas totalement élucidés. Cependant, il semblerait que les modifications du rythme circadien soient impliquées dans les petites baisses de moral que l’on ressent au début de l’automne, lorsque la luminosité commence à diminuer. Le Trouble Affectif Saisonnier (TAS) est quant à lui un peu différent, car il peut être ressenti à chaque changement de saison… y compris à l’approche de l’été.
Comment affronter les changements de saisons ?
Bien que transitoires, les petits maux liés aux changements de saisons ne sont pas agréables à vivre. En adoptant quelques réflexes, vous pourrez aider votre organisme à les surmonter.
1. Manger des fruits et légumes… tout au long de l’année
La nature est bien faite : chaque saison possède son lot de fruits et légumes riches en nutriments essentiels. Si l’été est synonyme d’abondance, avec une profusion d’aliments riches en antioxydants et en vitamines, comme les tomates, les fraises, les cerises, les aubergines et les courgettes, l’automne et l’hiver ne sont pas en reste !
C’est le moment de redécouvrir les légumes oubliés comme les topinambours ou les panais et de faire le plein de vitamine C grâce aux agrumes. Les nutriments qu’ils contiennent vous aideront à passer le cap, tout en conservant votre tonus. Manger de saison (et local) permet également de profiter pleinement des bienfaits des fruits et légumes cueillis à maturité, tout en privilégiant les circuits de consommation courts.
2. Bien dormir en toute saison
Si, en hiver, les nuits interminables vous poussent à rester sous la couette, c’est tout l’inverse en été. Or, un sommeil récupérateur est indispensable pour se sentir en forme et être en bonne santé. Il existe quelques astuces pour optimiser la qualité de vos nuits, quelle que soit la saison :
- Investissez dans des rideaux occultants : si la lumière du jour vous empêche de dormir ou vous réveille à l’aube, cet accessoire vous rendra bien des services.
- Limitez la durée de vos siestes : dormir la journée peut s’avérer très agréable en cas de baisse d’énergie. Mais un repos diurne trop long peut également être à l’origine de perturbations du rythme biologique.
Réduisez votre temps d’exposition aux écrans le soir : ce sont de véritables stimulants qui peuvent vous empêcher de bien dormir, retarder l’heure du coucher et générer une fatigue importante. Changez vos rituels en lisant quelques pages d’un bon roman ou en prenant un bain chaud avant d’aller dormir.
3. Renforcer son système immunitaire grâce aux probiotiques
Prendre soin de son immunité, c’est avant tout prendre soin de son système digestif ! La plus grande partie des cellules immunitaires du corps est logée dans notre intestin. Et pour nous défendre contre les agressions extérieures, nous pouvons compter sur un allié de taille : notre microbiote intestinal. Essentiellement constitué de bactéries, cet écosystème fait obstacle aux germes pathogènes, comme les virus et les champignons. Mais il est très sensible aux bouleversements extérieurs et intérieurs. Le stress, la fatigue, une alimentation déséquilibrée sont souvent à l’origine d’une dysbiose de la flore intestinale. Pour y remédier, il est possible de prendre ponctuellement des probiotiques qui vont reconstituer et densifier le microbiote.
Le bon réflexe : faire une cure de probiotiques HARMONY, qui contient 10 milliards de souches microbiotiques par shot, à chaque changement de saison ! En automne et en hiver pour optimiser ses défenses immunitaires, au printemps pour favoriser la détoxification et améliorer la synthèse des vitamines et en été pour faciliter le transit perturbé par les voyages et les changements d’alimentation.